Alzy Trio world tour ;-)
Épisode 1 : Tanjazz (Maroc)
Un peu acrobatique d'être à
la fois au four (musical) et au moulin (photographique), mais enfin,
grâce à l'aide de Houda Gueddari (et du trépied du trio !), voici un
carnet de voyage photographique qui relate l'échappée belle de l'Alzy
Trio en juin 2009 à la dixième édition du festival international
de jazz de Tanger. Nous y
étions à notre modeste place de musiciens amateurs (du latin « qui
aime ») mais toujours avec beaucoup de cœur et de passion. Et nous
y avons aussi, bien sûr, croisé (et mis en images) les notes bleues et
les sourires de quelques grands noms : Rachid Bahri, Wayne Batchelor,
Paul Breslin, Janice deRosa, Nnenna Freelon, Daniel Huck, Louis
Martinez, Shakura S'Aïda, Sally Street et tous les autres. Merci à
Philippe Lorin, directeur du festival, pour son invitation, à Isabelle,
pour son accueil, ainsi qu'à toute l'équipe de Tanjazz : Claire, Laïla
et les autres. Un petit livre-objet a été édité avec le récit et les
images de ce voyage. Si vous voulez le commander, laissez-nous
un
message.
Pascal Kober
Mode d'emploi : cliquez sur
les imagettes pour les visionner en grande taille et lire les légendes.
Voir aussi l'article en fin de planche-contact.
Depuis
mon
premier voyage à Tanger en 2005, le festival a pris une nouvelle
dimension en « habitant » avec intelligence, brio et néanmoins
modestie, le site magnifique de l'ancien palais des institutions
italiennes sur les hauteurs de la ville-centre. Mais l'esprit des lieux
a su rester le même et je ne retire pas une virgule à ce que j'écrivais
alors pour la revue Jazz Hot : « Des amis de toute la
vie » comme on dit ici, en terre africaine, à quelques encablures
du détroit de Gibraltar. La formule résume joliment un festival comme
on aimerait en fréquenter plus souvent, avec les plus beaux bœufs qui
se puissent imaginer. À Tanger, ces impromptus de rêve naissent tous
les soirs, en club, après les concerts en plein air, et ne s’achèvent
qu’aux aurores. Ailleurs, dans des manifestations autrement plus
installées, ça fait longtemps qu’on a oublié, pour cause de business,
d’inculture ou de négligence, jusqu’à l’existence même de ces délicieux
instants éphémères. C’est que pour susciter de tels moments de grâce,
il faut aussi aimer le jazz, ce qui est incontestablement le cas de
Philippe Lorin qui tient ce festival à bout de bras avec une équipe de
bénévoles passionnés. Bref, vous aurez compris que les jam sessions
enfiévrées de Tanjazz méritent à elles seules la traversée de la
Méditerranée. Sans compter, bien sûr, le chaleureux accueil des
Tangérois. Longue vie et bon vent…